mercredi 6 juin 2012

Riobamba - Atillo - Achupallas

Nous n avons pas pu quitter Riobamba le jour J, mais seulement le lendemain. Simon n etait pas suffisament en forme pour aligner les kilometres... En plus, il pleuvait au matin... Ca n a pas ete si mal au final, car nous sommes tombes en plein festival des 188 ans de la provincialisation de Chimborazo. Un defile de danses en costumes pre-colombiens puis hispaniques des quatres coins du pays, de la cote a l Amazonie, des plus colores au plus denudes. Et pour finir, nous avons eu droit a un couche de soleil sur le Chimborazo. Il est le plus haut volcan d Equateur, culminant a 6310 metres d altitude.



Le lendemain, avec le soleil, nous avons repris la route, mais au bout de quelques heures, Simon s est senti tres faible. Au bout de 18 kilometres, nous avons du nous arreter, Simon etait completement a bout de force, sans en connaitre la raison. C est en bus que nous avons du faire la suite, afin de rejoindre un village ou se trouvait un acceuil religieux.



Apres une nuit de repos, et le diagnostic etablit : une eau mal bouillie = banane et coca, nous sommes repartis pour deux jours a travers une longue vallee sur une route de bitume, plus frequentee par des cavaliers que des voitures. Nous sommes entres dans la partie la plus reculee des Andes Equatoriennes. Seules quelques communautes vivent ici, eparpillees dans la vallee, sans former de vrais villages. Les coutumes sont encore tres presentes. Les locaux portent des vetements traditionnels tels les ponchos rouges et les sur-pantalons en peau et laine de mouton. Dans cette zone reculee, l Espagnol n a pas encore completement detrone la langue Quechua, qui est parlee aussi bien par les personnes agees que les jeunes.



Au bout de la vallee, nous avons trouve le hameau de Atillo. De la, nous sommes partis sur des sentiers a haute altitude. Ce qui a ete une premier pour Celia, elle a passe la barre symbolique des 4000 sans gonfler du visage. Au passage du col a 4280 metres d altitude, le panorama sur l autre versant etait epoustouflant et cela, toujours avec le soleil. Hors des sentiers traces, nous avons rejoins le village d Osogoche. Et pour la premiere fois dans tout le pays, l acceuil de cette communaute tres isole n a pas ete au rendez vous. Nous avons du coup plante la tente au bord d une lagune, perpetuant ainsi une serie de bivouacs grandioses.






Le chemin s est poursuivi le lendemain, quittant ainsi les zones desertiques de hautes altitudes, pour une region plus vivante et plus coloree par les nombreuses cultures. Apres de nombreux kilometres sur une piste en zig-zag, nous sommes arrives au village d Achupallas, qui a su garder son architecture d antan.


2 commentaires:

Vio a dit…

Contente d'Avoir de vos nouvelles,
on commençait presque à s'inquiéter !
Superbe bivouac, superbes photos !
J'espère que vous aller retrouver l'hospitalité et la forme physique.
Gros bisous

Rémi a dit…

Simon , t'as encore avalé une mouche ???

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