vendredi 5 avril 2013

Fin du voyage

Notre voyage touche bientot a sa fin. Apres une annee passee dans la Cordillere des Andes, nous remontons doucement vers Buenos Aires. D ici deux semaines, nous rentrerons au pays. Nous ne sommes pas tristes pour autant, ce fut un beau voyage a travers les montagnes qui nous marquera pour longtemps... 

Notre vagabondage se termine ainsi que la mise a jour de notre blog, merci de nous avoir suivi tout ce temps. Dans les prochains mois, nous mettrons a jour notre site www.inca.dubuis.net, avec le recit complet de cette belle aventure et de nombreuses photos. Pour etre tenus informes de ces publications, vous pouvez vous inscrire a la Newsletter ou suivre notre actualite sur Facebook et Twitter.


dimanche 31 mars 2013

Los Pinguinos de Punta Arenas et Puerto Deseado

L Antartique n etant pas a notre portee, a 4000 $/pers. la croisiere d une semaine, nous avons prefere finir notre sejour en Patagonie en compagnie des "Pinguinos" (manchots en Francais). Nous avons d abord rejoins l ile de Magellan dans le detroit du meme nom, au large de Punta Arenas au Chili. Quelques 50.000 manchots de Magellan, tres presents sur toutes les zones cotieres de la Patagonie, finissaient de passer leur ete au soleil, avant de migrer un peu plus au Nord. En haute saison, leur population double, ces petites betes de 70 centimetres, occupent alors tout le territoire de l ile.




Puis, c est sur l ile Pinguinos, au large de Puerto Deseado sur la cote Atlantique en Argentine, que nous avons de nouveau observe une petite colonie de manchots de Magellan. Mais si nous sommes venus ici, c est surtout pour l unique colonie de Gorfous Sauteurs, accessible depuis le continent, les autres se trouvant sur des sites tres eloignes, proche de l Antartique. Ces adorables petits manchots de 50 centimetres en moyenne, coiffes de sourcils jaunes, se deplacent en sautillant ce qui leur a valu leur nom. 




Peu sauvages et souvent statiques, nous avons eu tout le loisir de les contempler de pres, contrairement aux autres animaux marins rencontres en chemin, comme les dauphin de Commerson (de petite taille, noir et blanc), le lion de mer, le cormoran ainsi que de nombreuses autres especes d oiseaux.

mercredi 27 mars 2013

Ushuaia

De retour en Argentine, apres un trajet en bus interminable, nous sommes arrives a la ville du bout du monde, Ushuaia. Nous avions entendu de tout sur cette destination, nous avons voulu voir par nous meme. Pourtant situee dans une magnifique baie sur le canal de Beagle, avec les montagnes en arriere plan, Ushuaia ne vaut pas un tel detour, sinon pour dire que nous y sommes alles ! La ville ne renferme pas de beaute exceptionnelle (nous avons prefere Puerto Natales et Punta Arenas), les tarifs sont excessifs et les excursions sont semblables au reste de la Patagonie. Et la meteo ici etait extrement caprisieuse. Au matin avec le ciel bleu, nous avons tente une sortie vers un sommet sur les hauteurs de la ville. Mais a midi, une tempete de neige nous a contraint a rebrousser chemin... Nous avons alors passe le temps dans des beaux musees pour y decouvrir les premiers peuples et l histoire de la Terre de Feu jusqu a nos jours. D ici, a la pointe Sud des Andes, il nous restait deux solutions : Faire demi-tour ou continuer vers l Antartique...





dimanche 24 mars 2013

Parc National Torres Del Paine

Nous avons pris la direction de Puerto Natales et Punta Arenas, deux petites villes portuaires en Patagonie Chilienne. De la premiere, porte d entree du Torres del Paine, nous sommes partis pour quatre jours de marche. Ce parc national est le plus prise et le plus frequente de toute la Patagonie. Si il est possible de faire une boucle d une semaine, nous nous sommes contentes de la partie Sud, le grand classique appele le "W", afin de ne pas epuiser nos compagnons d un temps. Durant le premier jour, nous avons longe le lac Pehoe qui offre l un des plus beaux point de vue sur l ensemble du massif. En cette transition de saison, les couleurs commencaient a prendre une teinte d automne. Le panorama ne ressemblait en rien a celui que Simon avait pu decouvrir en debut d ete 2009 (voir le site : www.patagonie.dubuis.net), tout colore de fleurs. Aujourd hui, les incendies recents ont rendu le paysage desolant...





La premiere vallee dans laquelle nous avons penetre fut la vallee Frances. Encastree entre le Cerro Paine Grande et le Cerro Cuerno, des sommets composes de roches aux couleurs contrastees, nous avons grimpe jusqu au mirador. Lors de la montee, nous avons pu ecouter les glaciers craquer sous le soleil. La meteo, bien que fraiche, a rendu agreable les bivouacs dans les aires de campement, toujours autant frequentes en cette periode. Pour le final, les Tres Torres (trois tours) ont fait leur apparition. Depuis le lac Torre a leurs pieds, elle nous ont offert un spectacle que nous avons apprecie au coucher du soleil. Au petit matin, nous avons renouvele l experience avec les premiers rayons du soleil, illuminant les trois majestueuses. Puis, c est en compagnie de guanacos que nous avons quitte le parc...





lundi 18 mars 2013

Parc National Los Glaciares

Nous avons quitte la region des lacs pour celle des glaciers. Pour cela, 24 heures de bus ont ete necessaire sur la Ruta 40, a travers des paysages de pampas peuples de guanacos, de nandus... El Chaten, une micro ville touristique, perdue au pied des montagnes, auto declaree "capitale nationale du trekking". Elle serait plutot le desespoir du trekkeur ! Situee dans l immense parc Los Glaciares, certainement le parc le plus spectaculaire de toute la Patagonie, il n y a ici que quelques kilometres de sentiers concentres autour du Cerro Fitz Roy.



Nous nous sommes bases a El Chaten pour trois jours afin de realiser des randos a la journee. Pour notre premiere marche, nous avons atteint le pied du Cerro Torre, une aiguille d une absolue verticalite culminant a 3102 metres d altitude. Malheureusement, la meteo etant ici extremement capricieuse, nous n avons pas pu voir le sommet. Seul son glacier et son lac etaient visibles. Le lendemain n a pas ete mieux, une accalmie nous a toutefois permis de quitter notre chalet pour un petit mirador.



Le Cerro Fitz Roy, un sommet mythique culminant a 3405 metres d altitude, tres souvent plonge dans les nuages, il ne se laisse que rarement observer. Par chance, le temps ayant tourne pour notre dernier jour, nous avons pu prendre la direction du lac de Los Tres qui offre le point de vue le plus proche du sommet. Apres quatre heures de montee, le panorama etait superbe, mais sans le Fitz... Cache une nouvelle fois... Un miracle a opere durant la descente : un ciel d un bleu limpide ! Nous avons pu a ce moment la enfin admirer le geant dans toute sa beaute.




Nous avons ensuite rejoins El Calafate afin d aller observer l un des glaciers les plus celebres de la planete, le Perito Moreno. C est en bateau que nous avons approche le glacier, superbe !



A retrouver, le trek de Simon dans le parc Los Glaciares en 2009 : www.patagonie.dubuis.net

mercredi 13 mars 2013

Parc National Los Arrayanes

Non loin de San Carlos de Bariloche, c est en bateau, une nouvelle fois sur le lac Nahuel Huapi, que nous avons rejoins la pointe de la peninsule de Quetrihue. Elle abrite le tout petit parc Los Arrayanes qui tient son nom des arbres endemiques de la region : les Arrayanes. Un seul chemin de 12 kilometres traverse la peninsule. Le depart etait tres sympa, le sentier serpentait dans un bois constitue de centaines d Arrayanes, un arbre au tronc orange et froid au touche. Nous n avons pas failli a la tradition d en encercler un avec nos bras. Par contre, la suite jusqu a la cote, dans une foret, a ete plus monotone...


mardi 12 mars 2013

Parc National Nahuel Huapi (bis)

Avec le retour du soleil, nous sommes retournes dans le parc de Nahuel Huapi afin de refaire la premiere partie. Le panorama etait tellement beau, que nous voulions le voir avec un ciel bleu. Nous en avons profite pour realiser la traversee aerienne par le Cerro Navidad entre les refuges San Martin et Italia, appele egalement la crete des Innocents. Superbe !
Pas de nouveau recit (lire le recit du premier trek), juste quelques photos :






Utilisez les Guides Apacheta pour préparez votre trek dans le Parc National Nahuel Huapi.

jeudi 21 février 2013

Parc National Nahuel Huapi

La meteo annoncait une vague de mauvais temps, mais nous nous sommes, tout de meme lances, dans le parc Nahuel Huapi pour effectuer une traversee de neuf jours, avec un retour en bateau sur le lac Nahuel Huapi. Pour notre premiere journee, a travers une foret, nous avons rejoins le refuge Emilio Frey, a quelques heures de marche seulement du depart de la rando. Perche a 1750 metres d altitude, c est sous la tempete que nous l avons apercu. Un tout petit refuge, a l ambiance tres sympatique, bonde de monde avec ce temps. Au bord du lac Toncek, le vent soufflait tellement fort, que le choix de l emplacement de la tente etait d une importance cruciale. Nous en avons d ailleurs vu une s envoler (heureusement, pas la notre), son proprietaire ne l a jamais retrouvee. Le lendemain, le ciel montrait une meteo un peu plus clemente. Nous avons rapidement replie notre barda pour cette journee en altitude. Dans la caillasse et la rocaille, le sentier nous a mene au premier col a 2030 metres d altitude afin de franchir le massif Catedral. Sous les nuages, avec deux ou trois rayons de soleil, le panorama restait a la hauteur de nos attentes. A travers des eboulis bien raides, nous sommes descendus jusqu en fond de vallee. D en bas, la vue sur ce passage semblait encore plus impressionante. Du second col a 1950 metres d altitude, nous avons apercu, en contrebas, le refuge San Martin au bord du lac Jakob. De nouveaux eboulis nous ont conduit jusqu a celui ci. Plus rapides que le pluie, nous y avons passe le reste de l apres midi autour d un chocolat chaud.




Au troisieme jour, nous aurions aime realiser la traversee de la crete Navidad, mais celle ci etant exigante, la meteo (brouillard, vent, puie) nous a pousse a faire un enorme detour par les vallees. Les sous bois nous ont permis d etre a l abri et de prendre le temps d observer les nombreux oiseaux du parc. Nous avons plante la tente dans cette foret, sur une aire de campement, a moins d une heure de marche du prochain refuge afin d eviter la saucee. Par chance, la tente etait encore une fois seche au matin, nous avons pu partir tot. A 9h30, nous avons atteint, le lac Negra , trempes, nous nous sommes abrites au refuge Italia Manfredo Segre. Nous pensions y faire juste une halte, finalement, nous y sommes restes bloques les 24 heures suivantes par la tempete. C est blottis au chaud, en lisant le magazine "Extremo Patagonia" a cote de la fenetre, que nous avons echappe au deluge qui s abattait sur le lac. Rejoindre la tente a 300 metres, calfeutree dans les bosquets, etait deja une expedition en soi. Ici, comme dans les precedents refuges, nous avons passe le temps entre jeux, lectures et chocolats chauds.. Les previsions annoncaient du mieux pour les prochains jours, c est pourquoi, lorsqu une accalmie est apparue a midi, nous en avons profite pour partir. Avant meme d avoir contourne le lac,. la pluie nous est tombee dessus. Nous avons tout de meme franchi le col, qui nous a fait entrer dans une partie du parc bien moins frequentee, ou le prochain refuge pour s abriter se trouvait a trois jours de marche. Les passages, sur des petits sentiers boueux et glissants, dans une vegetation dense et gorgee d eau, nous ont glace davantage. Au lac Lluvu, trempes jusqu aux os, apres seulement trois heures de marche, nous avons stoppe et nous nous sommes baricades dans la tente pour le reste de la journee. Un nouveau sousci est apparu sur la tente, celle ci n est plus 100% etanche. Au petit matin, il pleuvait toujours des cordes, nous n avons pas sorti la tete de la tente de la journee, les yeux fixes sur le barometre. Cela annoncait que nous allions devoir ecourter le trek par manque de temps et de nourriture...




Il a neige toute la nuit... Malgre quelques percees de ciel bleu, nous savions que notre rando etait finie, nous allions devoir faire demi tour. Apres 42 heures cloitres sous la tente, nous sommes sortis pour contempler ce paysage tout blanc. C est la que nous avons enfin pu rencontrer nos voisins de tente, qui nous ont fait part de leurs previsions meteorologiques recues par telephone : Peu de precipitations aujourd hui, grand bleu pour la suite. Les regarder partir nous a motive. Et tant pis si nos vetements n etaient pas encore secs, tant pis si notre reserve de nourriture etait deja bien entamee ! Quelques flocons tombaient encore lorsque nous avons contourne le lac, les pieds dans l eau (par manque de chemin), pendant 20 minutes et autant pour les raviver. La petite etape que nous avons realise par ce temps mitige, nous a permis de passer le massif C.A.B., afin de nous avancer pour la suite. Apres une nuit glaciale qui previsionnait un ciel bleu, nous avons entame notre premiere belle journee. Et heureusement, car nous sommes arrives dans la partie la plus aerienne. Nous avons traverse le Cerro de los Cristales, dans la roche et les eboulis, qui nous a fait deboucher sur une arrete. Celle ci surplombait le lac Azul, qui, comme son nom l indique, etait d un bleu magnifique. Au bout du massif, le dernier col a 2000 metres d altitude, nous a offert un panorama sur l imposant Tronador, un sommet culminant a 3484 metres recouvert de glaciers. Au soir, nous avons bivouaque au bord du lac Ilon, ou se refletait dans ses eaux, le Tronador.





Au petit matin, avec le leve du soleil, le spectacle etait tellement magique, qu il a fait rentrer ce bivouac dans le top 10. Suite a notre grande etape de la veille, nos espoirs sont revenus de pouvoir aller jusqu au bout de notre trek. Une descente jusqu a Pampa Linda nous a permis d acheter quelques paquets de biscuits. Mais avant de prendre la direction de la sortie, nous avons bifurque pour les hauteurs du Tronador. Une raide et longue montee nous a conduit au refuge Otto Meiling, a 1930 metres d altitude, situe entre deux glaciers. Notre tente se trouvait face a ces langues glaciaires. Nous avons passe la soiree a l interieur de ce confortable refuge a examiner la carte pour la suite du parcours, qui necessite deux jours de marche. Realiser ce troncon en une etape semblait possible, mais le hic, etait que le bateau de retour levait l encre a 17 heures. Le sommet etait encore rose, grace aux premiers rayons du soleil, quand nous avons rembale la tente. A 8h15, le compte a rebours etait lance, nous avions huit heures pour rejoindre Puerto Frias a 30 kilometres de la ! Nous avons degringole les pentes du Tronador jusqu a 950 metres d altitude, en fond de vallee. Puis les deniveles ont continue a s enchainer en remontant vers le Paso de las Nubes (col des Nuages) a 1400 metres d altitde. Il etait 13h30 quand nous sommes entres dans le refuge Agostino Rocca, a proximite du col. Les gardiens nous ont alors precise que la descente necessitait cinq a sept heures de marche. Lorsque nous leur avons detaille notre matinee, ils nous ont demande, avec des yeux etonnes, si nous etions des "trekkeurs de competition" ? Ils nous ont alors confirme que c etait jouable en trois heures a cette allure. Ni une, ni deux, nous sommes repartis en petite foulee pour une derniere descente jusqu a 770 metres d altitude. Pensant que c etait une simple formalite, ce fut un veritable parcours du combattant que nous avons traverse. Entre sentiers etroits et boueux, vegetation dense et humide, marecages et obstacles glissants, nous sommes arrives a peine 20 minutes avant que le bateau quitte le port, les joues rougies par l effort et les jambes noires de terre... A bord du catamaran, nous nous sommes laisses bercer par les eaux du lac Nahuel Huapi jusqu a Bariloche.




Nous savions que Nahuel Napi etait l un des treks engages de Patagonie, nous l attendions avec impatience. Il nous a reserve bien des surprises et a ete a la hauteur. Nous en redemandons !

Utilisez les Guides Apacheta pour préparez votre trek dans le Parc National Nahuel Huapi.

dimanche 10 février 2013

Route des 7 lacs

Pour passer du parc national Lanin a celui de Nahuel Huapi, qui s imbriquent, le seul chemin existant est la "Route des 7 Lacs". Cette route de 110 kilometres, frequentee dans cette haute saison estivale, n a aucun interet a pied. Nous avons donc tronque nos chaussures de marche pour des velos. De San Martin de los Andes, une ville touristique a l ambiance de station de ski, nous avons chevauche nos montures, pour debuter le long du lac Lacar. Cheveux au vent, sacs-a-dos sur les portes bagages, nous nous sommes sentis libre et nous nous imaginions deja pedaler jusqu a Ushuaia. La realite a vite repris le dessus, avec 20 kilometres de montee en plein cagnard et un nouveau mal pour nous : le syndrome de la selle. L apres midi, sur une route plus agreable, les premiers lacs nous sont apparus pour arriver jusqu au lac Falkner avec sa grande plage. Nous avons pose la tente, un peu plus loin, a une aire de campement sur les rives du lac Villarino ou nous avons apprecie une baignade et une soiree au coin du feu sous les etoiles.




Au deuxieme jour, nous avons regrette nos chaussures tellement nous avions mal aux posterieurs... Des les premiers kilometres, la route s est transformee en piste poussiereuse pour les 30 kilometres suivants. Ce n est pas les toles ondulees qui nous ont le plus derangees mais la forte circulation des voitures touristiques et surtout celles des camions de travaux de la voirie. A chacun de leur passage, ils degagaient des nuages de poussieres, nous faisant ressembler a des petits ramoneurs. Apres un passage dans les eaux turquoises de la riviere du lac Espejo Chico, nous avons retrouve notre apparence, avant d aller bivouaquer sur la plage de son grand frere, le lac Espejo Grande. Tout au long de la route, nous avons decouvert d agreables campings, libres ou payants, sur les rives des differents lacs, parfois encastres dans les montagnes. Si elle se nomme la Route des 7 Lacs, cette route legendaire en denombre bien plus. Nous en avons compte une douzaine, du plus petit, le lac Bailey Willis, au plus imposant, le lac Nahuel Huapi, d une superficie de 580 kilometres carres (equivalent au lac Leman).




C est au bord de celui ci, qu au matin du troisieme jour, nous avons laisse les velos au village de Villa Angostura, petite station de montagne chic, porte d entree de la peninsule Quetrihue, qui abrite le mini parque national Los Arrayanes. Au soir, nous avons rejoins la grande ville de la region, San Carlos de Bariloche, appelee aussi la Petite Suisse, pour ses paysages, ses chalets et ses multiples chocolateries. Tombes en plein carnaval, nous avons pris quelques jours (pour reposer nos fesses), avant de repartir a pied !




Une pensee pour les cyclotouristes aux fesses d acier, rencontres lors de notre voyage : Chad, Nathalie et Jean-Marie